Nouvelle culture plein air

Yan Kaczynski est un photograhe d’aventure, un réalisateur et un environnementaliste. Il fait partie des créatrices et créateurs d’ici avec lesquels nous collaborons. Ses photos sont une invitation à honorer le territoire, le monde naturel et les humaines et humains qui en prennent soin avec amour et respect. Sur cette photo, le Passage intérieur, au nord-ouest de la Colombie-Britannique, dans le territoire de la Nation Haisla.

VEUILLEZ NOTER QUE CETTE PAGE N’EST PAS À JOUR. Nous manquons sérieusement de temps pour intégrer les nouvelles mesures que nous avons prises et retirer celles qui ne sont plus d’actualité. Communiquez avec nous si vous en savoir davantage. Ι

La biodiversité est essentielle à la vie. Elle est pourtant mise en péril par l’humanité. Nous saluons les gardiennes et gardiens qui l’ont préservée à travers le temps — et qui continuent de le faire. Nous entendons leur appel à l’action face aux impacts écologiques et environnementaux qui menacent le vivant et le non vivant sur les territoires que nous partageons. 

La diversité est aussi vitale à la société que la biodiversité l’est aux écosystèmes naturels. Elle est néanmoins marginale dans les lieux de plein air et son influence demeure quasi imperceptible dans les milieux et les communautés de plein air. Nous reconnaissons que les impacts écologiques et environnementaux affectent plus durement les femmes et d’autres groupes sociaux, et que toutes et tous ne profitent pas également des bienfaits régénérateurs de la nature.

Chez De ville en forêt, nous aspirons à une nouvelle culture plein air fondée sur les droits de la nature et les droits humains. C’est au nom de ces droits intrinséquement liés que nous nous engageons à renforcer la qualité, la pertinence et les retombées de notre travail. D’abord, en agissant de manière responsable vis-à-vis des impacts de nos décisions et de nos activités sur l’environnement et la société. Ensuite, en allant au-delà de la gestion immédiate de nos impacts pour agir de manière plus structurante dans le domaine du plein air. Enfin, en laissant un legs durable à la collectivité.

Le temps nous presse. Nos moyens sont modestes, mais nos efforts sont constants. Notre énoncé de reconnaissance territoriale et notre politique de responsabilité sociale sont à la fois nos guides et nos témoins. Vous les trouverez ci-dessous.

Nous souhaitons développer des relations fécondes avec les personnes et les organisations engagées dans la même direction. L’invitation vous est lancée. Merci pour votre visite sur cette page!

Reconnaissance territoriale

Chez De ville en forêt nous voulons reconnaître que nos bureaux sont situés à Tiohtiá:ke / Mooniyang (Montréal), en territoire ancestral autochtone non cédé.

Nous désirons reconnaître l’ensemble des peuples et nations autochtones qui considéraient – et considèrent toujours – ces terres et ces eaux comme un lieu d’appartenance.

Nous reconnaissons les contributions passées, présentes, et futures des peuples autochtones qui fréquentent et occupent ce territoire depuis des temps immémoriaux.

Nous reconnaissons la Nation Kanien’keha:ka, également connue sous le nom de Nation Mohawk, comme gardienne des terres et des eaux.

Nous nous engageons à :

  • Prononcer une reconnaissance territoriale avant nos rencontres à Tiohtiá:ke / Mooniyang / Montréal, et partout ailleurs;

  • Nous renseigner et partager nos connaissances sur les contributions passées et présentes des peuples autochtones qui fréquentent et occupent les territoires où nous nous rassemblons avec d’autres personnes;

  • Nous informer et partager nos connaissances sur les savoirs scientifiques et ancestraux sur lesquels se fondent les mesures de protection de la biodiversité et des territoires que nous présentons dans le cadre de notre travail.

Reconnaître où nous sommes et avec qui nous partageons le territoire

NB. – Nous avons intégré à notre déclaration de reconnaissance les éléments fondamentaux ci-dessous tirés de la déclaration de la fondation McConnell. Nous le faisons de manière temporaire, De ville en forêt n’ayant pas encore finalisé sa propre démarche et devant opérer avec des ressources modestes pour y parvenir. Les éléments cités nous aident à nourrir notre réflexion et à approfondir notre compréhension. Merci de revenir sur cette page pour trouver notre déclaration complète.

Source originale : https://www.mcconnellfoundation.ca/fr/a-propos/reconnaissance-territoriale-autochtone/

De ville en forêt reconnaît les contributions passées, présentes, et futures des peuples autochtones qui fréquentent et occupent le territoire où sont situés ses bureaux depuis des temps immémoriaux. 

Cette reconnaissance se veut une marque d’hommage et de respect, deux éléments indispensables à l’établissement de relations saines et réciproques avec les populations autochtones et à la poursuite du processus de réconciliation. La déclaration tient à souligner de manière particulière la Nation Kanien’keha:ka (Mohawk), dont la présence et l’influence sont manifestes sur le territoire de Montréal, appelé Tiohtiá:ke dans la langue Mohawk (Kanien’kéha). 

Cette reconnaissance territoriale constitue un geste en réponse à la Commission de Vérité et Réconciliation, ainsi qu’à l’invitation lancée par l’Assemblée des Premières Nations Québec-Labrador (APNQL) pour un engagement des organisations de la société civile envers la réconciliation. Notre relation à Tiohtiá:ke / Mooniyang / Montréal est profondément enracinée, et nous souhaitons continuer à contribuer à sa réconciliation économique, à ses diverses communautés, à ses terres et à ses eaux pour les générations futures. 

De ville en forêt souhaite reconnaître que ses bureaux sont situés en territoire ancestral autochtone non cédé.

Comme le révèlent certains sites archéologiques, l’île de Montréal est habitée depuis au moins 5500 ans. L’expression « territoire non cédé » signifie qu’il n’existe aucune entente ni aucun traité, entre une nation autochtone et les colonisateurs, sur la transmission d’un éventuel titre de propriété ou sur le contrôle du territoire.   

Selon leur propre tradition orale, Montréal fait également partie des territoires ancestraux de plusieurs Premières Nations, dont les Kanien’kehá:ka (Mohawk) de la Confédération Haudenosaunee, de même que les Anishinabeg (Algonquins). C’est aussi un lieu où, bien avant l’établissement des Français, différents peuples autochtones ont interagi les uns avec les autres. 

De ville en forêt désire reconnaître l’ensemble des peuples et nations autochtones qui considéraient – et considèrent toujours – ces terres et ces eaux comme un lieu d’appartenance.

Tiohtiá:ke / Mooniyang (Montréal) est historiquement connue comme un lieu d’échanges et de rencontres entre diverses nations.

Les analyses des découvertes archéologiques ainsi que des récits associés aux traditions orales des différentes nations autochtones dévoilent que Montréal est depuis longtemps un lieu de rencontres et d’activités diplomatiques entre les nations autochtones, ainsi qu’un lieu de création d’alliances avec les premiers immigrants européens. Le fleuve Saint-Laurent et ses affluents constituent en effet des voies de déplacement qui faisaient de Montréal un lieu incontournable. C’est pour cette raison que le peuple Kanien’kehá:ka (Mohawk) lui a donné le nom Tiohtià:ke, qui signifie « là où les courants se séparent/se rencontrent ».  

Nous reconnaissons la Nation Kanien’keha:ka, également connue sous le nom de Nation Mohawk, comme gardienne des terres et des eaux.

De nombreux peuples, communautés et nations autochtones ont contribué à la fondation de Tiohtiá:ke / Mooniyang (Montréal). Toutefois, il est entendu et communément soutenu que la nation Kanien’kehá:ka est celle qui est présente depuis plusieurs centaines d’années. Elle constitue ainsi, d’une certaine façon, la nation autochtone hôtesse du territoire qui accueille les bureaux de la Fondation. 

Ce segment de l’énoncé tient également compte de la tradition orale relative à l’île de Montréal, que les Kanien’kehá:kas s’est transmise de génération en génération, soit celle relatant leur rôle de protecteurs des terres et des eaux. 

Exprimée verbalement

Les reconnaissances territoriales sont censées être exprimées verbalement. Le texte de notre reconnaissance territoriale a été rédigé et revu en consultation avec nos partenaires autochtones et a été validé par les Premières Nations locales. Ce texte vivant, selon la tradition orale, est prononcé avant les réunions et les rassemblements de la Fondation à Tiohtiá:ke / Mooniyang / Montréal. 

Carte des Premières Nations et des communautés autochtones au Québec

Les communautés autochtones au Québec

Cette carte donne un aperçu des Premières Nations et des communautés autochtones au Québec.

Références pour la carte

Source : https://sac-isc.gc.ca/fra/1634312499368/1634312554965

Note de Services aux Autochtones Canada : Le présent document est à titre informatif seulement et ne garantit pas la validité, l’exactitude ou le caractère applicable de l’information qu’il contient. Services aux Autochtones Canada n’est pas responsable des erreurs, des inexactitudes ou des omissions dans ce document.

Pour obtenir des renseignements sur les droits de reproduction, veuillez communiquer avec : communicationspublications@sac-isc.gc.ca


Native Land Digital

Native Land Digital est une organisation canadienne à but non lucratif, constituée en décembre 2018. Native Land Digital opère sous leadership autochtone, avec une directrice exécutive autochtone et un conseil d’administration majoritairement autochtone qui supervisent et dirigent l’organisme. La carte Native Land ne représente pas et n’a pas l’intention de représenter les langues ou les limites légales des nations autochtones. Elle permet d’identifier la nation avec laquelle communiquer pour en apprendre davantage sur les limites précises du territoire qui vous intéresse.

 

 

 

 

 

TrousseDesAllies

Trousse d’outils pour les allié-es aux luttes autochtones

Trousse d’outils pour les allié-es aux luttes autochtones

La Trousse pour les allié-es aux luttes autochtones, créé par le RÉSEAU en 2019, vise à éduquer les personnes et les groupes allochtones sur la façon dont elles peuvent utiliser leurs privilèges pour écouter, modifier les dynamiques du pouvoir et prendre des mesures concrètes en vue de la RÉconcili-Action.

Références pour la trousse

Source : https://sac-isc.gc.ca/fra/1634312499368/1634312554965

 

 

 

TrousseDesAllies

Responsabilité sociale

Environnement

Diminution et compensation des GES

Diminuer les émissions

La réduction de nos déplacements de même que l’utilisation du transport actif, collectif et collaboratif sont nos alternatives au « tout à l’auto » et à l’auto solo. À l’occasion, nous recourons à l’autopartage vbia Communauto pour nous rendre hors des centres urbains ou pour voyager sur de longues distances.

Grâce à l’application conviviale Amigo Express, nous créons une plateforme de contact entre les personnes décidées à utiliser le covoiturage lorsque nous organisons une activité en région éloignée. Les participantes et participants en sont informés sur les pages qu’ils consultent sur notre site web. Ils y trouvent également des renseignements au sujet de la compensation carbone via le programme Carbone Boréal.

Nous encourageons les organisatrices et organisateurs que nous accompagnons professionnellement à mettre en place une plateforme de covoiturage et des mesures incitatives à l’intention de leur personnel, des bénévoles et des publics lors de leurs événements.

Les feux de camp, ces grands émetteurs de gaz à effet de serre et de particules fines, ont été éliminés de nos activités en plein air. Nous utilisons des réchauds à l’alcool sans émissions de carbone pour la cuisine.

Compenser les émissions

Le moteur de recherche Ecosia neutralise les émissions générées par nos recherches en plantant des arbres et en compensant notre consommation énergétique par le recours aux énergies renouvelables. Nous en informons nos clientes et clients sur leurs factures.

La compensation de notre empreinte carbone (autopartage, transport urbain interurbain, appareils électroniques et alimentation) sert à financer la recherche sur la séquestration du carbone par la plantation d’arbres chez Carbone Boréal. Depuis 2022, nous optons pour la compensation en double de nos émissions dans une perspective intergénérationnelle. À ce jour, 127 arbres ont été plantés et inscrits au registre public de Carbone boréal (mise à jour : 5 septembre 2023).

Nous avons conclu un partenariat avec Carbone Boréal dans le but de renforcer nos efforts de sensibilisation. Nous informons notre clientèle et le grand public de la compensation des émissions générées par nos déplacements pour aller à leur rencontre, ou par l’utilisation de moyens électroniques pour une présentation en ligne ou en salle.

Protection de la biodiversité locale

Nos bureaux sont installés dans une coopérative d’habitation située en plein cœur d’un îlot de chaleur hostile à la biodiversité. Nous avons initié une démarche de transition vers la permaculture. Notre projet bénévole s’inscrit dans le cadre des initiatives montréalaises pour accroître la résilience urbaine face aux changements climatiques et au déclin de la biodiversité.

Nous avons la chance que nos bureaux soient situés dans le voisinage du mont Royal. Selon les Amis de la montagne, plusieurs problématiques d’usage qui sont observées dans ce parc urbain résultent d’une combinaison de l’évolution du comportement et de la fréquentation et de l’utilisation intensive des lieux. La dégradation des milieux naturels par l’activité humaine nuit inévitablement à la santé des écosystèmes. La montagne est également exposée aux changements climatiques. Ceux-ci entraînent un réchauffement ainsi que l’accroissement du nombre d’événements extrêmes ayant un impact sur la forêt. L’agrile du frêne cause à lui seul la mort de milliers d’arbres. Nous prenons part à des travaux communautaires qui sont organisés dans le but de préserver les écosystèmes du mont Royal.

Production et gestion écoresponsables

Nous faisons le maximum pour diminuer notre part dans la ponction de ressources naturelles et dans la production d’émissions de gaz à effet de serre. De ville en forêt a obtenu une attestation d’excellence écoresponsable (92%) des Pages vertes.

Pour communiquer avec nos clientes et clients, nous n’utilisons plus d’encre et de papier. Nous avons réduit à sa plus simple expression les documents que nous distribuons lors de nos formations et de nos séances de travail. De plus, nous évitons l’envoi de messages électroniques avec de grosses pièces jointes qui entraînerait automatiquement une augmentation de la consommation de données. Nous rangeons plutôt les renseignements, la documentation et les formulaires à compléter sur notre site web pour un partage simple, rapide et protégé. Même la réservation ainsi que la facturation se font en ligne. Et puisque le tout est accessible en tout temps, le réflexe d’imprimer les documents devient beaucoup moins automatique, voire inutile.

Consommation écoresponsable

  • Nous avons créé une plateforme en ligne pour la mise en commun du matériel de plein air au sein des groupes inscrits à nos formations. Elle valorise l’entraide et une consommation plus responsable. Une des pages de notre site web fournit de bonnes adresses pour faire réparer et louer du matériel. Grâce à notre partenariat avec Locapaq, les personnes intéressées peuvent profiter d’une réduction sur la location d’équipement.
  • Nos démonstrations mettent en valeur des articles de plein air réemployés, réparés et réutilisés. Les objets neufs que nous présentons sont sélectionnés en fonction des informations de fabrication durable qui sont disponibles, de leur certification Écologo ou Écocert, et/ou de leur fabrication locale.

Société

Bourses pour une relève de la diversité

Nous souhaitons apporter notre soutien à une relève inclusive d’éducatrices et éducateurs Sans trace. Nos bourses de formation s’adressent à des personnes qui oeuvrent dans le secteur du plein air et qui contribuent à sa diversité. Qu’elles soient impliquées bénévolement ou professionnellement, ce sont des personnes qui souhaitent rehausser leur compétence environnementale. Elles sont déjà un peu familières avec les sept principes Sans trace. Elles sont surtout motivées à mieux les connaître pour les intégrer à leur encadrement des groupes en plein air.

Nos bourses servent à défrayer les frais d’inscription à la formation Instructrice et Instructeur Sans trace que nous organisons en milieu urbain et dans l’arrière-pays. Cinq bourses ont été octroyées en 2018 et 2019.  En 2020, 2021 et 2022, l’annulation de nos formations, en raison des mesures préventives de la COVID, n’a pas permis d’attribuer de bourses.

En 2023-2024, notre programme de bourses prendra un nouvel envol dans le but d’appuyer avec plus de dynamisme la diversité, l’inclusion et l’équité dans les milieux de plein air. Plus d’information à venir.

Accessibilité universelle

Dans une visée d’accessibilité universelle, nous avons entrepris de corriger les problèmes de lisibilité sur notre site web. Nous avons fait appel à une experte du domaine pour nous guider.

Nos ateliers Sans trace sont les services les plus accessibles que nous pouvons offrir en milieu naturel. En discutant à l’avance de leur besoin d’adaptation avec les personnes concernées, il est possible de planifier le réaménagement d’un parcours. Nous pouvons également choisir un parc à accessibilité universelle afin de faciliter l’adaptation d’une activité à la condition physique et à la capacité du groupe.

L’inscription est gratuite pour l’accompagnatrice ou accompagnateur d’une personne à mobilité réduite.

Avis aux personnes intéressées, nous recherchons des collaboratrices ou collaborateurs pour adapter les sept principes Sans trace au plein air accessible.

Ressources éducatives en accès libre

Nous investissons des fonds personnels et une part de nos bénéfices pour créer des ressources éducatives de grande qualité. Nous les mettons gratuitement à la disposition des publics scolaires et du grand public qui veulent comprendre et promouvoir les sept principes Sans trace. C’est notre façon de redonner ce que nous avons reçu. Nous poursuivons ainsi la tradition de partage de savoir et d’expérience qui anime le mouvement Sans trace depuis les années 60.

Nous savons entre autres que des groupes sont traditionnellement moins initiés au plein air. D’autres groupes vivent dans des quartiers moins bien pourvus en espaces verts en raison des disparités socio-économiques. Il est particulièrement important pour nous que tout le monde puisse développer sa compétence environnementale en plein air. Nous veillons à présenter une représentation plus inclusive de la communauté à travers notre matériel visuel. Nous rédigeons également nos textes dans un esprit d’inclusion.

Démocratisation du savoir

À ce jour, nous avons accueilli favorablement 47 demandes pour l’animation d’ateliers de sensibilisation Sans trace à distance ou en personne (dernière mise à jour : février 22). Ces ateliers ont été offerts gratuitement pour faciliter l’accès aux connaissances de base en plein air.

Nous pouvons accepter de nouvelles demandes provenant d’associations ou d’organismes sans but lucratif qui s’engagent à préserver des milieux naturels. Des conditions peuvent s’appliquer pour plus d’équité.

Services à un coût raisonnable

De ville en forêt ne touche aucune aide gouvernementale ou privée. Nous tirons tous nos revenus des services livrés par une seule personne avec l’aide de quelques collaborateurs et collaboratrices à travers le Québec. En dépit de cela, nous faisons le maximum pour garder nos honoraires et nos autres frais à un niveau très raisonnable. Nous cherchons ainsi à éviter que les limites budgétaires des individus, des organismes à but non lucratif et des petites entreprises constituent un frein à leur ambition.

Nous démocratisons l’accès à nos ressources au-delà des communautés traditionnelles de plein air en abaissant des barrières sociales et économiques. Nous cheminons avec d’autres organisations pour représenter plus équitablement les divers groupes sociaux dans nos communications.

Innovation et bénévolat de compétences

Nous ne touchons aucune aide gouvernementale ou privée pour développer une expertise unique au Québec. Nous prospérons grâce aux revenus autonomes des mandats que nous réalisons à travers le Québec. Plutôt que d’utiliser nos bénéfices pour accroître nos salaires, nous avons choisi de les réinjecter dans la recherche et le développement dans notre domaine d’innovation.

Par le truchement du bénévolat de compétences, des organismes profitent gracieusement de nos services. C’est notamment le cas de Sans trace Canada qui est activement engagé dans sa restructuration. Nous nous impliquons aussi auprès de plusieurs organismes intéressés à intégrer le programme Sans trace à leur programmation ou à leur planification à l’échelle locale, régionale ou nationale. C’est le cas notamment du Réseau des unités régionales de loisir et de sport du Québec qui a invité De ville en forêt à faire partie du comité expert ex3 Expériences scolaires et avec lequel nous continuons de collaborer. Également de la Chaire de recherche sur l’éducation en plein air à l’Université de Sherbrooke qui a reçu le mandat du ministère de l’Éducation de créer un guide à l’attention des milieux scolaires pour favoriser la pratique de l’éducation en plein air.

Nous avons également participé au comité consultatif composé de 16 représentantes et représentants de municipalités, d’entreprises et d’organismes qui a permis au Conseil québécois des événements écoresponsables de suggérer une liste de 23 indicateurs uniformisés en écoresponsabilité événementielle aux bailleurs de fonds et aux municipalités.

En plus d’appuyer la création du Réseau Éco-sportif, De ville en forêt a contribué à la fondation de Tourisme durable Québec. 

Appui financier

Nous appuyons financièrement un certain nombre d’organismes en raison de l’importance que nous accordons à leur travail. Adeptes de la randonnée, il nous apparait particulièrement important de reconnaître Rando Québec et des organismes qui voient au développement et à l’entretien de réseaux de sentiers que nous avons le bonheur de fréquenter des deux côtés de la frontière.

Nous avons voulu poser un geste additionnel afin de faciliter l’accès des membres du Réseau des femmes en environnement à la formation Sans trace. C’est ainsi que nous accordons une remise de 10% sur le montant de nos honoraires aux personnes intéressées par les ateliers ou cours Sans trace que nous dispensons à la carte et sur demande.

Gouvernance

Valorisation des créatrices et créateurs d'ici

Nous avons choisi de n’acheter ni d’utiliser d’images des banques pour utilisation commerciale. Les photos et les illustrations que nous publions sont l’oeuvre de créatrices et créateurs d’ici dont nous apprécions le travail et l’engagement envers la protection de l’environnement. Nous associons nos talents pour faire en sorte de bien communiquer le message Sans trace. La création de chaque nouvelle image est l’occasion de consolider les liens de collaboration entre ces artistes et nous. Nous nous assurons de rétribuer leur travail de manière équitable et de reconnaître leur apport.

Priorité à l'entrepreunariat local

Nous faisons affaire uniquement avec des gestionnaires de territoire ou de sites de plein air, et des fournisseurs de services d’hébergement ou de restauration qui sont enracinés localement. Notre partenariat avec les Parcs régionaux de la Matawinie en est un excellent exemple.

Dons pour la protection de la nature et de l'environnement

Depuis sa fondation en 2015, De ville en forêt verse en dons une part de ses revenus à des organismes dont nous voulons appuyer le travail pour la protection de la nature et de l’environnement. En 2023, des dons ont été versés aux Amis de la montagne et au Conseil québécois du droit à l’environnement.

De plus, notre fondatrice s’est jointe au réseau de 1% for the Planet en 2022. Elle contribue annuellement à la mission de deux partenaires canadiens de ce réseau international pour une somme équivalente à 1% de notre chiffre d’affaires : Conservation de la nature Canada et la Société pour la nature et les parcs (SNAP Québec).

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