Bienvenue dans cet espace réservé exclusivement aux personnes qui ont complété la formation Organiser un événement à faible impact écologique en plein air. Nous vous offrons un accès illimité à cette page afin que vous puissiez la consulter aussi souvent que nécessaire.

Nous souhaitons que les outils que nous vous proposons vous permettront d’améliorer la performance environnementale de vos événements en plein air. N’hésitez surtout pas à nous part de vos commentaires pour les améliorer.

Indicateurs uniformisés en écoresponsabilité événementielle

Selon le Conseil québécois des événements écoresponsables, les bailleurs de fonds et les municipalités gagneraient à se doter d’indicateurs harmonisés pour collecter des données comparables sur les événements et, éventuellement, pour exiger des actions concrètes et des résultats de la part des organisateurs d’événements. Avec l’appui d’un comité consultatif composé de 16 représentantes et représentants de municipalités, entreprises et organismes, le CQEER suggère des indicateurs uniformisés en écoresponsabilité événementielle pour les bailleurs de fonds et municipalités.

Le CQEER propose deux listes : une liste de base composée de 15 indicateurs essentiels et une liste bonifiée ajoutant 38 indicateurs à la proposition de base pour avoir un portrait complet des événements. Des indicateurs concernant la protection des milieux naturels ont été intégrés à ces listes.

Consulter la page d’information du CQEER et les deux listes d’indicateurs

CADRE DE RÉFÉRENCE Ι Les sept principes Sans trace

Les sept principes Sans trace visent à atténuer l’impact cumulatif de l’utilisation et de la fréquentation des milieux naturels dans les aires urbaines, périrubaines ou de l’arrière-pays. Ils fournissent un cadre de référence commun pour reconnaître les impacts sur le terrain et comprendre POURQUOI et COMMENT les prévenir ou les réduire.

À l’aide de ce cadre de référence, les gestionnaires de territoire ou de sites événementiels et les organisatrices et organisateurs d’événements sont en mesure de prendre des décisions fondées sur des données scientifiques et des pratiques de gestion éprouvées dans les écosystèmes du Québec. Voici comment les sept principes Sans trace leur sont utiles :

  • Reconnaître l’impact cumulatif et connaître les risques d’impact sur le site de l’événement et à ses abords;
  • Mettre en place la combinaison adéquate de mesures de gestion des impacts et de mesures volontaires à l’intention des publics;
  • Exiger des mesures de gestion des impacts et de sensibilisation de leur personnel de la part des partenaires, des fournisseurs et des concessionnaires;
  • Communiquer aux divers publics un message simple et consistant en ce qui a trait au comportement attendu pour atténuer les impacts de leurs activités;
  • Renseigner les divers publics sur les habiletés et les techniques à faible impact qui vont de pair avec le comportement attendu.

GUIDE Ι Pour l’amélioration continue d’un événement à faible impact

Voici quelques questions pour guider votre démarche.

  • Le portrait et l’état initial du milieu naturel ?
    • Inventaire écologique
    • Caractérisation des écosystèmes
    • Évaluation de  la qualité de l’eau
    • Évaluation de la capacité portante des sols
  • Les statuts de protection, les enjeux de conservation et les obligations ?
  • La réglementation, les avis et les restrictions en vigueur ?
  • L’impact cumulatif constaté sur le site ? Les risques de dégradation du milieu naturel ? L’expertise scientifique additionnelle recherchée ?
  • Les opérations qui pourraient les aggraver ?
  • Les comportements des publics qui pourraient les aggraver ?
  • Les impacts prioritaires à solutionner ?
  • Les cibles et les indicateurs d’atténuation des impacts prioritaires ? À court, à moyen et à long termes ?
  • Les fournisseurs, les partenaires et les concessionnaires concernés ?
  • Les engagements demandés par clause contractuelle ?
  • Le choix du site, la programmation et la capacité d’accueil bien ajustés :
    • Au diagnostic terrain ?
    • Aux périodes et zones d’affluence ?
    • À la capacité humaine, matérielle et financière à remplir les obligations de protection et de restauration du milieu naturel ?
  • L’utilisation du sol, l’aménagement et les déplacements planifiés selon la durabilité des surfaces et la fréquence d’utilisation ?
  • Les mesures de prévention et de réduction des impacts prioritaires ?
  • Les mesures de protection des zones critiques pour la faune, la flore et les espèces à statut précaire ?
  • Les mesures de protection de la qualité de l’eau ?
  • Les mesures de contrôle des espèces exotiques envahissantes ?
  • Les moyens de restauration des milieux naturels ?
  • Le comportement attendu des publics ?
  • Les mesures volontaires de prévention et de réduction des impacts ?
  • Les opportunités pour contribuer aux efforts de restauration des milieux naturels ?
  • Un volet Protection de la biodiversité ou des milieux naturels intégré à la politique de l’événement ?
  • L’engagement de l’événement en matière de protection milieux naturels communiqué aux publics ?
  • Le message quant au comportement qui est attendu des publics :
    • Un message d’ordre général ?
    • Un message interprété selon les impacts prioritaires ?
  • Comment développer la notoriété et la visibilité du message ?
  • Comment faire croître l’adhésion des publics ?
  • Comment développer la compétence à prévenir et réduire leurs impacts ?

RÉPERTOIRE Ι Mesures d’atténuation des impacts

Notre répertoire contient plus de cent mesures de gestion et de mesures volontaires des publics dans le but de réduire plus efficacement les impacts directs sur la flore, la faune, les sols, la qualité de l’eau, le patrimoine et les collectivités. Il est régulièrement mis à jour.

Pour plus d’information au sujet des mesures relatives à la sélection des fournisseurs, au matériel, aux sources d’énergie, à l’alimentation, à la gestion des matières résiduelles, au transport et au GES, nous vous invitons à communiquer avec le Conseil québécois des événements écoresponsables

Principe 1 | Se préparer et prévoir

  • Fournir l’information avant de partir pour savoir à quoi s’attendre et se préparer à la transition.
  • Éviter le bruit excessif et baisser le volume des appareils
  • Prévoir ce qu’il faut, ou non, apporter pour réduire l’impact de ses activités sur le milieu.

Matériel • Transport • Stationnement

  • Choisir un site central et interconnecté à un réseau de transport actif et collectif pour la tenue de l’événement. Collaborer avec les autorités compétentes pour établir les connexions manquantes accessibles en toute saison.
  • Mettre en place, seul ou en partenariat, un système de transport écoresponsable, et universellement accessible, pour l’accès au site et les déplacements entre les aires de service, les lieux de rassemblement et les plateaux d’activités.
  • Founir de l’information sur le site Web pour réduire les émissions de carbone :
    • moyens de transport actifs et collectifs, sentiers, itinéraires, horaires, coûts, transport (bagages, vélo, aide à la mobilité), location d’équipement de transport actif (vélo, planche à roulettes, patins à roues alignées, raquettes à neige, skis de fond, etc.);
    • plateforme de covoiturage;
    • règles relatives au stationnement;
    • infrastructures de camping permanentes ou temporaires, sur le site ou à proximité;
    • mesures incitatives pour encourager et récompenser les utilisatrices et utilisateurs.
  • Rappeler les limites de vitesse et leur raison d’être pour les gens et la faune.
  • Ajouter les renseignements suivants sur le site Web :
    • règles, règlementation, les sept principes Sans trace;
    • matériel qu’il faut, ou non, apporter, et incidence de la météo sur la préparation;
    • solutions de rechange aux matières indésirables sur le site.
  • Prévoir en quantité suffisante :
    • matériel réutilisable pour le service de la nourriture et des rafraîchissements;
    • vente, prêt ou location de matériel réutilisable aux individus moins bien préparés.
  • Se renseigner avant de partir pour savoir à quoi s’attendre.
  • Prévoir ce qu’il faut, ou non, apporter pour :
    • s’orienter, assurer sa sécurité, se protéger;
    • vivre une expérience satisfaisante;
    • réduire l’impact de ses activités sur le milieu.
  • Consulter le site Web de l’événement pour :
    • planifier ses déplacements et le stationnement de son vélo ou de son véhicule;
    • connaître les règles et les règlements. 
  • Choisir un mode de déplacement actif, le transport en commun ou le covoiturage pour se rendre sur les lieux et se déplacer une fois sur place.
  • Calculer et compenser les émissions de gaz à effet liées au transport via un programme vérifié et vérifiable, possiblement recommandé par les organisateurs.
  • S’approvisionner dans son potager ou en produits locaux auprès d’un maraîcher ou d’un marchand.
  • Acheter en vrac, retirer les emballages et remballer les aliments dans des contenants réutilisables.
  • Limiter les risques de gaspillage de nourriture en n’emballant que les portions nécessaires pour ses besoins
  • Apporter du matériel réutilisable, le réutiliser autant de fois que nécessaire lors de l’événement, et le rapporter à la maison : vestes d’hydratation, gourdes, bouteilles, assiettes, bols avec couvercles, ustensiles, tasses, verres, etc.
  • Remplacer les articles de mauvaise qualité, à usage unique ou en plastique, par les options les plus robustes et écoresponsables sur le marché.
  • Envisager la location ou l’emprunt d’équipement de camping plutôt que l’achat.
  • Éliminer l’emploi de matières toxiques ou plastiques, et les remplacer par des matériaux écoresponsables : art, décor, décoration, costume, maquillage, paillettes, confettis, etc.

Principe 2 | Utiliser les surface durables

  • Réduire les risques sur le sites et à ses abords : effet de foule, encombrement, empiètement
  • Éviter le bruit excessif et baisser le volume des appareils
  • Amplifier l’impact positif des réseaux sociaux en publiant des images et des contenus reflétant un comportement responsable.

Déplacements Camping

  • Planifier l’utilisation (concentration ou dispersion de l’impact) du sol et les déplacements en fonction de la durabilité des surfaces et de la fréquence d’utilisation.
  • Montrer sur le site Web, et/ou une application en ligne, une carte avec toutes les informations requises pour s’orienter sur le terrain et planifier ses déplacements.
  • Afficher de grandes cartes sur des panneaux réutilisables. Bien établir la disctinction entre les chemins autorisées et les sentiers non désignés pour les déplacements. Indiquer l’emplacement des poubelles, des récipients de collecte, des toilettes, des abreuvoirs et des points d’eau pour encourager les déplacements en ligne directe et prévenir les raccourcis à traves la végétation. 
  • Mettre en place des mesures incitatives (publics, équipe, bénévoles) en vue de promouvoir les déplacements à pied ou à vélo, l’utilisation des transports en commun, de navettes à énergie verte, de stationnements satellites, le covoiturage, et même le camping.
  • Installer des supports à vélo sécuritaires et des stations de réparation pour tout équipement roulant.
  • Aménager des emplacements de camping temporaires, de dimension réduite, sur des surfaces durables, idéalement déjà utilisées, et à plus de 60 m du bord de l’eau. Installer un site modèle de camping à faible impact écologique.
  • Signaliser et baliser les chemins, les emplacements de camping et les autres surfaces sur lesquels concentrer les piétinements et les frottements.
  • Enlever tout le matériel de signalisation et de balisage lorsque l’événement est terminé.
  • Prévoir des équipements de protection pour les arbres tels que d’épais coussins de rembourrage ou de larges sangles d’accrochage (une précaution qui s’applique également à l’accrochage des hamacs). Protéger les arbres en les entourant d’une bande réfléchissante si des déplacements motorisés sont prévus de nuit sur le site. 
  • Éviter les installations en bordure de cours d’eau. Les berges sont des milieux très fragiles dont dépend une grande variété d’espèces et d’organismes vivants.
  • Revoir le tracé des sentiers et des chemins qui ne peuvent être utilisés durablement.
  • Couvrir les zones stationnaires exposées au piétinement et à la compaction. Prévoir des mesures de stabilisation des sols.
  • Planifier une mise en jachère partielle ou complète des sols à intervalle régulier.
  • Au moment de choisir l’équipement nécessaire à l’aménagement du site et à l’installation des infrastructures, opter pour celui qui permet d’effectuer le travail en causant le moins de dommage possible aux ressources naturelles.
  • Apporter sur les lieux de travail du matériel qui permet de réduire les impacts que peuvent entraîner les travaux. Exemples : sacs à déchets, gants, matériel de signalisation.
  • Augmenter la capacité portante des sols soumis à la compaction par les camions de livraison.
  • Éviter de circuler sur le terrain lors de précipitations extrêmes ou à la fonte des neiges. Empêcher le passage de la machinerie lourde sur les bandes riveraines des ruisseaux et des milieux humides. 
  • Protéger les ressources naturelles et culturelles en s’assurant que les clôtures et que les droits et les restrictions d’accès sont respectés ainsi que toutes les informations des panneaux d’affichage.
  • Remettre en état les lieux une fois les travaux terminés en leur redonnant leur aspect naturel.
  • Réensemencer ou renaturaliser les aires endommagées par le passage des véhicules ou le piétinement extrême.
  • Déterminer le chemin à emprunter dans l’éventualité d’une intervention de sauvetage d’urgence. Bien que gérer rapidement une situation d’urgence soit prioritaire, guider l’équipe de sauvetage sur le bon chemin peut contribuer à réduire les dommages aux milieux naturels.
  • Consulter le site Web de l’événement, ou les cartes fournies sur d’autres supports, pour connaître les emplacements suivants : voies d’accès, sentiers, aires d’activités, lieux d’intérêt, emplacements de camping, services sanitaires, points d’eau, points de collecte des matières résiduelles.
  • Se déplacer en transport actif, marche ou vélo par exemple, au lieu de prendre un véhicule pour faire ses courses ou transporter du matériel.
  • Rationaliser ses déplacements s’ils ne sont pas carboneutres.
  • Adopter des modes de déplacement et de campement qui préservent l’état des sols et de la flore.
  • Adapter ces modes de déplacement et de campement à :
    • la durabilité des surfaces;
    • la fréquence d’utilisation.
  • Voyager en groupe de 6 personnes et laisser une bonne distance entre chaque groupe. Emprunter les accès et les sentiers balisés, se déplacer à la file au milieu du sentier malgré la boue, et éviter les raccourcis pour ne pas piétiner les lichens, les mousses, les fleurs, les plantes, les arbustes.
  • Respecter les droits de passage, les limites des terrains et la délimitation des aires d’activité.
  • Utiliser les chemins aménagés, les trottoirs, les escaliers, les quais, etc. pour protéger la végétation.
  • Camper uniquement sur les sites de camping existants ou désignés afin de ne pas abîmer la végétation. Respecter les limites des emplacements.
  • Protéger les zones riveraines en campant à au moins 60 m des lacs et des rivières. Accéder au bord de l’eau par les chemins d’accès désignés.
  • Éviter de stationner son véhicule sous un arbre pour ne pas compacter le sol et ralentir la croissance des racines.
  • Apporter des tables et des chaises pliantes pour rendre l’endroit confortable.
  • Démanteler tout ameublement temporaire construit à l’aide de rondins de bois ou de pierres. Remettre les lieux à leur état original. Replacer le bois et les pierres.
  • Étendre une couverture pour s’asseoir afin de limiter l’effet du frottement répété sur les zones gazonnées.

Principe 3 | Gérer adéquatement les déchets 

  • Réduire les risques sur le sites et à ses abords : effet de foule, encombrement, empiètement
  • Éviter le bruit excessif et baisser le volume des appareils
  • Amplifier l’impact positif des réseaux sociaux en publiant des images et des contenus reflétant un comportement responsable

Gestion des déchets • Toilette en plein air

  • Fournir un maximum d’informations en ligne plutôt que sur support papier.
  • Privilégier un mode d’inscription électronique.
  • Installer des bacs pour la collecte du matériel réutilisable ayant servi durant l’événement.
  • Placer stratégiquement les bacs et les poubelles qui serviront au tri des matières résiduelles en trois catégories : 1) les matières compostables; 2) les matières recyclables; 3) les graisses et les déchets ultimes qui se retrouveront à l’enfouissement.
  • Prévoir un système pour la récupération et le recyclage des déchets dangereux. Établir un partenariat avec une organisation reconnue dans le domaine (p. ex. Terracycle recycle les mégots et les emballages de cigarettes en échange de points qui peuvent être affectés à un programme de dons à un organisme de bienfaisance).
  • Installer des bornes ou des conteneurs sécuritaires : mégots, bonbonnes, contenants servant au transport du combustible, etc.
  • Contrôler que les boissons soient apportées dans des contenants incassables pour éviter que du verre soit brisé et laissé sur le site.
  • Installer des stations de distribution d’eau et de lavage du matériel réutilisable.
  • Choisir des toilettes à compost plutôt que des toilettes portatives. Prévoir l’emploi du compost sur place si les installations requises existent. Sinon, envisager de trouver des débouchés à proximité.
  • Organiser une battue pour le ramassage et le tri des matières résiduelles.
  • Peser chaque catégorie de déchets séparément pour mesurer les progrès d’une année ou d’une édition à l’autre.
  • Prévoir ses propres sacs ou contenants pour trier les déchets en trois catégories et les rapporter à un point de collecte sélective : 1) les matières compostables; 2) les matières recyclables; 3) les graisses et les déchets ultimes destinés à l’enfouissement.
  • Gérer séparément les déchets dangereux qui présentent des risques pour la santé humaine et l’environnement : mégots, piles, bonbonnes de carburant à réchaud, etc. Déposer les mégots dans des cendriers portatifs ou des bornes de collecte.
  • Éviter la pollution et la contamination des ressources en eau en se gardant d’y déverser les eaux grises, le savon, la nourriture, la graisse, les déchets humains ou canins.
  • Utiliser de petites quantités de savon biodégradable, ou mieux encore, certifié biologique, pour le lavage du corps, des cheveux, de la vaisselle et des vêtements en s’éloignant des cours d’eau.
  • Employer des techniques adéquates pour accélérer leur décomposition :
    • eaux usées;
    • savon et autres produits polluants;
    • matières fécales.
  • Creuser les trous sanitaires à 60 m des cours d’eau, des aires fréquentées et des sentiers. Les recouvrir et les camoufler après usage.
  • Rapporter les préservatifs, les produits d’hygiène féminine, les couches et les lingettes dans un sac ou un contenant étanche, et les jeter aux ordures.
  • Si la présence des chiens est autorisée, apporter des sacs pour ramasser les excréments et les déposer dans une poubelle. Si on doit transporter les sacs sur une bonne distance, doubler leur épaisseur pour aider à contrôler les odeurs.
  • Sécuriser les installations du site de camping pour qu’elles ne soient pas emportées par le vent et qu’elles se transforment éventuellement en déchets. Garder les lieux bien rangés.
  • Contribuer à l’effort collectif en ramassant tous les détritus trouvés sur le site.
  • Au moment de partir, rapporter tout ce que l’on a apporté. Laisser les lieux aussi propres sinon dans un meilleur état qu’on les a trouvés à son arrivée.

Principe 4 | Laisser intact ce que l’on trouve

  • Réduire les risques sur le sites et à ses abords : effet de foule, encombrement, empiètement
  • Éviter le bruit excessif et baisser le volume des appareils
  • Amplifier l’impact positif des réseaux sociaux en publiant des images et des contenus reflétant un comportement responsable

Patrimoine naturel et culturel • Ressources en eau

  • Contrôler le débit des bornes de distribution d’eau potable, des robinets et des douches, et réparer les fuites.
  • Installer des distributeurs à savon biodégradable, ou, mieux encore, certifié biologique, pour le lavage des mains, du corps, de la vaisselle.
  • Ne pas utiliser de produits javellisants au chlore ni rejeter de produits de nettoyage dans l’environnement – ni même dans les caniveaux dont les eaux peuvent se déverser dans les cours d’eau sans être traitées.
  • Prévoir des tamis ou filtres aux stations de lavage pour recueillir les débris alimentaires qu’on mettra ensuite au compostage.
  • Mettre en place un système d’élimination des eaux grises pour empêcher tout déversement dans l’environnement. Examiner la possibilité de les récupérer pour d’autres usages tels que l’arrosage.
  • Détourner l’écoulement et le déversement dans les cours d’eau des eaux de ruissellement et des eaux pluviales sans être filtrées ni traitées.
  • Préserver autant que possible les arbres tombés, les feuilles mortes et le bois flotté. Les chicots sont aussi à conserver puisqu’ils sont utilisés comme perchoirs ou abris par les oiseaux et d’autres mammifères.
  • Si un aménagement paysager est réalisé, veiller à le faire en évitant toute espèce exotique envahissante. Si de telles plantes sont déjà implantées dans le milieu, et plus particulièrement en bordure des cours d’eau, les éliminer à l’aide de méthodes approuvées par les autorités reconnues.
  • Préserver l’état original des lieux ancestraux et culturels.
  • Laisser les objets du patrimoine culturel tels qu’on les trouve. Ne pas les déplacer ni les détruire ni les emporter avec soi.
  • Laisser les pierres, les nids, les panaches, les os et tout autre objet naturel à leur place et dans leur état d’origine. Ils appartiennent à un écosystème dont chacune des composantes, même mortes, a son rôle à jouer.
  • Éviter d’endommager les arbres, les arbustes et les plantes. Les graver, les inciser ou les peler peut leur être fatal.
  • S’informer avant d’entreprendre l’installation de structures gonflables, décoratives ou récréatives qui risqueraient de modifier le paysage.
  • Limiter l’accrochage de tout élément décoratif (drapeaux, oriflammes, affiches, bannières, guirlandes électriques, etc.) aux endroits permis.
  • Retirer les cordes et les systèmes d’ancrage avant de quitter les lieux. Les arbres et les arbustes ne peuvent pas servir à suspendre quoi que ce soit.
  • Freiner la dispersion des espèces exotiques envahissantes – espèces végétales ou animales, ou des micro-organismes. Détacher tous les débris végétaux, boues et organismes aquatiques visibles à l’œil nu de son équipement, de ses chaussures et de ses vêtements, et les jeter à la poubelle.
  • Fermer les robinets et les douches lorsque l’on a fini de s’en servir pour éviter tout gaspillage d’eau.
  • Se porter volontaire pour une corvée de restauration du site.

Principe 5 | Minimiser l’impact des feux

  • Réduire les risques sur le sites et à ses abords : effet de foule, encombrement, empiètement
  • Éviter le bruit excessif et baisser le volume des appareils
  • Amplifier l’impact positif des réseaux sociaux en publiant des images et des contenus reflétant un comportement responsable

Cuisine en plein air • Feux de camp

  • Bien se renseigner auprès de la SOPFEU et des autorités locales, appliquer les interdictions de feux à ciel ouvert ainsi que les règles de sécurité.
  • Si les feux de camp sont permis, aménager des emplacements sûrs à bonne distance de la végétation, du matériel inflammable et des infrastructures.
  • Vérifier la réserve en eau et distribuer des seaux d’eau en nombre suffisant pour tous les emplacements de feu. Rappeler  l’importance d’éteindre un feu de camp avant de quitter les lieux ou d’aller dormir. Démontrer la manière adéquate d’enrayer la propagation du feu.
  • Si le ramassage du bois de chauffage est autorisé, et que les ressources locales le permettent, déterminer comment et où le faire sans dommages (s’éloigner, récolter de petites quantités de bois bien sec, mort et au sol, préserver le bois échoué sur les berges).
  • Imaginer des solutions de rechange au grand feu de joie. Si les organisateurs prévoient tout de même un feu, l’allumer uniquement en soirée, le construire de taille raisonnable, et l’alimenter avec du bois acheté sur place. Conserver sur place le bois inutilisé.
  • Prévoir de disposer de la cendre de manière responsable, par exemple, en l’offrant à une ferme locale comme fertilisant à des fins agricoles. Si c’est permis, la cendre peut également être dispersée en quantité raisonnable à travers la végétation, à plus de 60 m de toute source d’eau.
  • Respecter en tout temps les interdictions de feux à ciel ouvert et d’utilisation du feu. En cas de doute, vérifier l’indice de feu auprès de la SOPFEU ou de la municipalité la plus près.
  • Si on tient à faire un feu de camp, s’assurer que c’est autorisé et sans danger dans la zone où l’on se trouve.
  • Réduire les dommages causés par :
    • la récolte intensive du bois;
    • la multiplication des sites de feu;
    • les brûlures aux racines des arbres et à la végétation;
    • les marques de suie sur la roche.
  • N’utiliser que des emplacements de feu existants.
  • Faire des feux de petite dimension et uniquement en soirée.
  • Connaître la réglementation locale avant de ramasser du bois ou d’utiliser celui que l’on a apporté pour faire un feu. En effet, ramasser du bois dans des zones très fréquentées appauvrit les réserves de bois, et peut faire l’objet d’une interdiction. En cas de doute, laisser tout le bois en place. De plus, il est risqué d’introduire des espèces exotiques envahissantes si on apporte son propre bois.
  • Acheter le bois de chauffage sur place et laisser les surplus sur les lieux en partant.
  • Si la collecte de bois est permise, brûler uniquement du bois mort ramassé au sol et pouvant être rompu à la main. Les chicots et les troncs d’arbres morts qui sont toujours sur pied sont utilisés comme perchoirs ou abris par les oiseaux et d’autres mammifères. Ils ne doivent pas non plus servir à allumer un feu.
  • S’assurer que tout le bois est réduit en cendres et que le feu est complètement éteint avant de partir.
  • Vider la cendre du barbecue ou d’une boîte à feu dans un bac à cendres, jamais dans un cours d’eau ou sur la berge.
  • Cuisiner sur un réchaud portatif plutôt que sur un feu de bois.
  • Opter pour le réchaud à plus faible taux d’émissions de carbone.
  • Éviter de brûler de la nourriture, des déchets ou des matières toxiques.
  • Prévenir tous les risques de propagation du feu dont l’embrasement par les mégots de cigarettes. Déposer les mégots dans des cendriers portatifs ou des bornes de collecte.

Principe 6 | Respecter la vie sauvage 

  • Réduire les risques sur le sites et à ses abords : effet de foule, encombrement, empiètement
  • Éviter le bruit excessif et baisser le volume des appareils
  • Amplifier l’impact positif des réseaux sociaux en publiant des images et des contenus reflétant un comportement responsable

Cohabitation avec la faune • Animaux domestiques

  • Se renseigner quant à la présence d’animaux et à leurs habitudes.
  • Prendre les précautions de rigueur afin d’éviter tout conflit entre la faune et les humains.
  • Informer les publics du comportement attendu pour éviter de perturber les animaux, leur mode d’alimentation, l’élevage de leurs petits, ou les relations entre les proies et les prédateurs.
  • Connaître les espèces et les habitats qui font l’objet d’une protection particulière.
  • Mettre en place des mesures de protection des zones sensibles, des écosystèmes fragiles, des espèces et des habitats protégés. Informer les publics des endroits à éviter. Afficher les interdictions de passage aux deux extrémités des sentiers.
  • Planifier l’événement en dehors des périodes et des habitats critiques pour la nidification ou la reproduction de la faune tels qu’à l’emplacement des nids et des tanières.
  • Collaborer avec des organismes spécialisés pour s’assurer que les animaux sauvages et leurs habitats subiront le moins de perturbation possible.
  • Munir les poubelles et les bacs de barrures à l’épreuve des animaux.
  • Mettre des caches à la disposition des individus et des groupes pour mettre à l’abri des prédateurs tous les aliments, les produits odorants, les déchets, le compost.
  • Programmer des activités respectueuses des habitudes et des besoins des animaux en évitant de s’en rapprocher de trop près, de les attirer, de les caresser, de les manipuler, de les nourrir, ou encore d’imiter leur chant ou leur cri.
  • Minimiser l’éclairage et les bruits excessifs pour réduire les risques de perturbation de la faune. Éliminer l’éclairage de nuit si possible, ou diriger le faisceau de lumière vers le sol et utiliser les types de lampes dont la couleur de la lumière est la moins nuisible.
  • Laisser le champ libre aux animaux sauvages et les observer à distance.
  • Éviter de suivre, de surprendre, d’effaroucher ou d’amadouer la faune
  • S’éloigner des habitats sensibles de la faune pour sauvegarder leur capacité de reproduction, leur santé et leur résistance aux rigueurs du climat.
  • Mettre à l’abri tant des gros prédateurs que des petits ravageurs tous les aliments, les produits odorants, les déchets, le compost dans les aménagements prévus sur les lieux, ou dans les coffres d’automobile. Des contenants à l’épreuve des animaux sont aussi disponibles en divers formats portatifs.
  • S’abstenir de nourrir les animaux pour éviter de nuire à leur santé, d’altérer leur comportement, et de les rendre vulnérables à des prédateurs ou à d’autres dangers.
  • Ne pas brûler, ni enterrer, ni laisser derrière soi, de nourriture ou de déchets alimentaires.
  • Filtrer les débris alimentaires de l’eau de vaisselle avant de la disperser à travers la végétation en prenant soin de s’éloigner d’au moins 60 m des cours d’eau. Rapporter les débris et les restes de table dans un sac ou un contenant durable.
  • Rester maître de ses animaux de compagnie ou les laisser en sécurité à la maison.

Principe 7 | Respecter les autres

  • Réduire les risques sur le sites et à ses abords : effet de foule, encombrement, empiètement
  • Éviter le bruit excessif et baisser le volume des appareils
  • Amplifier l’impact positif des réseaux sociaux en publiant des images et des contenus reflétant un comportement responsable

  • Inscrire le respect du voisinage et de la collectivité dans la politique durable, la mission et les objectifs.
  • Faire en sorte pour que la communauté soit désireuse d’accueillir de futurs événements en agissant de manière exemplaire.
  • Veiller au respect des activités de subsistance et des autres pratiques traditionnelles en collaborant étroitement avec les membres des communautés autochtones concernées.
  • Faire attention au bruit produit pendant l’événement. Collaborer avec les membres de la collectivité locale pour s’assurer de mettre la population au courant des répercussions sonores et pour s’efforcer de les réduire.
  • Mener un audit des impacts avec la communauté et rechercher des solutions en vue des prochaines éditions. Former des groupes de travail de la plus petite taille possible.
  • Délimiter clairement les espaces alloués au stationnement des véhicules.
  • Limiter la longueur des véhicules acceptés. Penser à végétaliser l’aire de stationnement.
  • Appliquer la règlementation fédérale et les règlements en vigueur dans les parcs en ce qui a trait à l’utilisation des drones.
  • Sensibiliser les publics à une utilisation responsable des réseaux sociaux en montrant l’exemple et en les encourageant à publier des images et des contenus conformes aux sept principes Sans trace.
  • Réduire les risques sur les sites et à leurs abords :
    • effet de foule;
    • encombrement;
    • empiètement sur les propriétés privées.
  • Éviter le bruit excessif, baisser le volume des appareils électroniques et porter des écouteurs.
  • Si la présence des chiens est autorisée, les maîtriser en tout temps pour les protéger, ainsi que la faune locale et les personnes à proximité.
  • Se donner comme règle d’or de respecter la collectivité qui est l’hôte de l’événement. Agir de manière exemplaire pour qu’elle continue d’accueillir les futurs événements.
  • Respecter les propriétés privées. Tenir compte de la signalisation relative aux droits de passage et aux restrictions d’accès.
  • Limiter l’utilisation des drones aux endroits où ils sont permis. Manipuler les drones dans les règles.
  • Amplifier l’impact positif des réseaux sociaux en publiant des images et des contenus reflétant un comportement responsable.
  • Veiller à ce que ses publications sur les réseaux sociaux reflètent un comportement empreint de respect envers la nature et les gens.

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