L’écoresponsabilité découle en grande partie d’une prise de conscience quant à l’impact des choix de consommation. Elle gagne tous les secteurs. C’est donc sans surprise que les athlètes et les promoteurs d’événements sportifs se mettent à leur tour à troquer des façons de faire dont le coût environnemental est devenu trop lourd pour des alternatives plus responsables. Le Mode d’emploi pour des courses écoresponsables, publié par l’organisme Équiterre, encourage tout le monde de la course à emboîter le pas.
Mais qu’en est-il de la viabilité de la nature dans les parcs et les autres aires naturelles? Et que penser de la responsabilité exercée à cet égard par les actrices et les acteurs du monde de la course en sentier? À l’évidence, la capacité de support des milieux naturels a déjà été dépassée sur plusieurs sites pour quiconque ouvre les yeux sur la détérioration de la végétation, le piétinement, l’érosion ou d’autres effets cumulatifs des entraînements et des rassemblements massifs sur des surfaces non aménagées ou non durables. L’avancement de la dégradation force déjà des gestionnaires à limiter l’accès partiel ou total aux aires naturelles les plus fragilisées. Inévitablement, elle aura pour effet d’éroder le pouvoir d’attraction de plusieurs sites surexploités.
S’engager à protéger et restaurer
La tendance n’est pas irréversible. Une vision de l’écoresponsabilité dans le loisir et le sport en plein air qui formulerait des engagements à l’égard de la protection et de la restauration des milieux naturels irait dans la bonne direction. Il semble que le Québec tarde à faire cette avancée.
Chez De ville en forêt, nous savons que des balises adéquates sont nécessaires pour façonner une nouvelle norme écoresponsable. Selon nous, cette norme devrait également prévoir l’adoption de comportements mieux avisés dans les milieux naturels afin de soulager la pression qui y est exercée et favoriser la cohabitation entre les usages sportifs et sociaux. Aussi, nous nous préparons à livrer un ensemble de principes et de techniques bien étayés aux coureuses et coureurs en sentier qui sont désireux de réduire l’impact de leurs entraînements et compétitions sur les milieux naturels.
Des coureurs bien renseignés vont recourir aux moyens de réduire leurs impacts
Ce graphique montre qu’une proportion très élevée des problèmes occasionnés par le comportement des individus dans les aires naturelles est causée par le manque d’information. Il n’y aurait que dans le cas des gestes illégaux ou des impacts inévitables que l’information n’aurait que peu de valeur.
Les balises que nous nous apprêtons à partager à la ronde viendront combler un déficit de connaissances chez les coureuses et les coureurs en ce qui a trait aux risques d’impact dans les sentiers et aux options pour les minimiser.
Source : Robert E. Manning, 2003. Application of Information/Education to Wilderness Management Problems.
Questions clés pour le développement de balises utiles aux adeptes de la course en sentier
- Quels impacts et conséquencess éviter?
- Comment reconnaître les risques, évaluer les options, choisir la meilleure solution de rechange dans chaque situation typique de la course en sentier?
- Quels préparatifs ajouter à sa routine pour une course en sentier à faible impact?
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Danielle a fondé De ville en forêt dans le but de perfectionner le savoir-faire québécois en matière d’éducation des publics à la fréquentation responsable et durable des aires naturelles. Consciente que les écosystèmes et les habitats sont sous une pression qui est sans précédent, elle voit dans l’engouement pour le jeu et l’aventure en plein air, l’occasion d’apprendre en grand nombre à prendre soin de notre monde naturel.

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